Traitements hormonaux Pilule ou dispositif contraceptif |
Indications Règles abondantes et/ou règles douloureuses |
Type de traitement Pilule contraceptive ou stérilet hormonal |
Durée du traitement En continu |
Grossesse ultérieure Possible à l’arrêt du traitement |
Avantages - Convient aux femmes qui souhaitent avoir des enfants à l'avenir - Effet contraceptif - Administration par voie orale - Possibilité d'interrompre le traitement |
Inconvénients - Risque d’effets indésirables hormonaux - Traitements non définitifs - Contre-indiqués chez certaines femmes - Pilule à prendre quotidiennement ou stérilet à remplacer tous les 5 ans - Effet modéré sur la réduction des saignements |
Rétablissement Non applicable |
Taux de réussite Pilule contraceptive: réduction de 50% des pertes de sang |
Les traitements hormonaux des règles abondantes comprennent 1 :
- Les progestatifs, administrés par voie orale (pilule) ou par l’intermédiaire d’un stérilet (dispositif intra-utérin)
- Les analogues de la GnRH (traitement hormonal)
- L’ulipristal acétate (si fibromes)
Les contraceptifs
Les pilules œstroprogestatives ou progestatives et le stérilet hormonal ont d’abord un objectif contraceptif. Mais grâce aux hormones qu’ils contiennent, ils peuvent également avoir un effet sur les règles abondantes.
Lorsqu’ils sont indiqués (en cas de dérèglement hormonal par exemple), les traitements hormonaux sont les traitements prescrits en première intention par le gynécologue. Ils permettent de contrôler la croissance de l’endomètre, de le rendre plus fin, et donc d’influencer le volume des règles.2
Les pilules contraceptives sont prises quotidiennement par voie orale. Le stérilet est un petit dispositif très léger en matière plastique, en forme de T, placé par le gynécologue dans la cavité utérine pour une durée maximale de 5 ans. 3
L’effet contraceptif réversible des traitements hormonaux font d’eux une bonne option si vous souhaitez toujours avoir des enfants. Vos règles abondantes reviendront dès l’arrêt de votre hormonothérapie.
Ces options de traitement ne sont cependant pas adaptées à toutes les femmes. Votre gynécologue évaluera avec vous si vous pouvez en bénéficier. Par exemple, les œstroprogestatifs sont contre-indiqués en cas d’antécédents ou de facteurs de risque cardiovasculaire, de caillots sanguins (thrombose) ou encore après 35 ans si vous fumez. Par ailleurs, tous les traitements hormonaux sont contre-indiqués en cas de cancer du sein.4, 5
Concernant le stérilet, certaines femmes peuvent ne pas le supporter : chez 1 femme sur 10 environ, le stérilet est rejeté et la patiente doit retourner voir son gynécologue. 6
Quelles indications ?
- Dérèglement hormonal
Votre gynécologue pourra vous proposer dans un premier temps un traitement hormonal (pilule combinée ou progestative ou stérilet hormonal) si vous souhaitez obtenir un effet contraceptif.2, 3, 7
Une fois le traitement mis en place, votre médecin devra évaluer son efficacité au minimum après 3 cycles menstruels. Si aucune amélioration n’est constatée, il pourra vous proposer d’essayer un deuxième traitement médical avant une prise en charge chirurgicale. 2 - Fibromes
Les fibromes, aussi appelés myomes, sont des boules de muscle (tumeurs bénignes) qui apparaissent au niveau de l’utérus. Aucun médicament ne permet aujourd’hui de les traiter.3, 8
Le seul objectif du traitement médicamenteux est de traiter les symptômes. Pour diminuer les saignements et les douleurs, votre gynécologue pourra vous proposer un progestatif sous forme de stérilet ou par voie orale. D’autres médicaments, comme les analogues de la GnRH ou les SPRM (Modulateurs Sélectifs des Récepteurs à la Progestérone) peuvent également être prescrits en prévision d’une chirurgie.9, 10 - Adénomyose
L’adénomyose est une maladie bénigne et fréquente de l’utérus définie par la présence de glandes et de tissus endométriaux dans l’épaisseur de la paroi musculaire de l’utérus, le myomètre.11, 12
Le DIU au lévonorgestrel (stérilet) a démontré son efficacité seul ou en association aux traitements hystéroscopiques. Les progestatifs oraux, les agonistes au GnRH constituent des alternatives à court terme souvent en situations préopératoires.11