Lorsqu’aucune cause organique n’est clairement identifiée comme responsable des règles abondantes, on parle d’hémorragies fonctionnelles.1 Ce type de saignements utérins touche 20 % des femmes en période d’activité génitale et est généralement dû à des saignements idiopathiques.2
Les œstrogènes et la progestérone sont deux hormones clés impliquées dans le mécanisme du cycle menstruel. Sécrétées par les ovaires, ces hormones préparent la muqueuse utérine interne (l’endomètre) à l’implantation de l’œuf en cas de fécondation. En l’absence de fécondation, la diminution du taux de ces hormones en fin de cycle déclenche l’élimination de l’endomètre, provoquant ainsi les règles.3
Un dysfonctionnement hormonal peut être responsable de saignements abondants, même en l’absence d’anomalies détectées lors d’une analyse de sang. Ces dysfonctionnements sont fréquents chez les jeunes filles au début des premières règles, où l’ovulation est souvent irrégulière ou absente, ainsi que chez les femmes de plus de 40 ans, à l’approche de la ménopause.1–4
Symptômes
Ces saignements idiopathiques peuvent entraîner des règles abondantes, des cycles plus courts, à l’inverse plus longs ou encore irréguliers.3 Si vous pensez souffrir de saignements idiopathiques, prenez rendez-vous avec votre gynécologue.