Des questions sur les règles abondantes?
Nous avons des réponses qui sauront vous guider avant, pendant et après la consultation avec votre gynécologue.
Les règles abondantes se caractérisent par des pertes sanguines supérieures à 80 mL, nécessitant l’utilisation de plus de 6 serviettes ou tampons par jour, et durant plus de 7 jours. Les symptômes peuvent varier d’une femme à l’autre. Si ces règles abondantes affectent votre vie quotidienne, il se peut que vous souffriez de ménorragies. Ne planifiez pas votre vie selon vos règles, parlez-en à votre médecin, des solutions existent.
Jusqu’à 1 femme sur 2 souffre de règles abondantes.6 Certaines en sont affectées depuis leur jeunesse, mais pour la plupart, cela survient plus tard, entre 30 et 40 ans. Nombreuses d’entre elles ne réalisent pas qu’il s’agit d’un véritable problème médical et n’en ont jamais parlé à leur médecin. Pourtant des solutions existent. N’hésitez pas à consulter votre médecin ou votre gynécologue pour obtenir des conseils.
Il est courant d’avoir des cycles irréguliers avec des variations dans le volume des pertes sanguines, particulièrement à l’approche de la ménopause. Cependant, des saignements abondants ne sont jamais considérés comme normaux, même s’ils ne surviennent pas chaque mois. Parlez-en à votre médecin pour obtenir un diagnostic et des conseils appropriés.
Les règles abondantes peuvent avoir diverses causes, notamment les polypes, les fibromes, ou un dérèglement hormonal. Dans de rares cas, elles peuvent être dues à une anomalie de la coagulation du sang. Parfois, aucune cause précise n’est identifiée.
Les symptômes des règles abondantes varient d’une personne à l’autre et peuvent inclure : des pertes sanguines abondantes et prolongées, des saignements entre les règles, la présence de caillots de sang pendant les règles, ainsi que de l’anémie et de la fatigue.
Vous n’avez pas à vivre avec ! Des traitements existent pour vous soulager et vous permettre de reprendre une vie normale. Si vous ne vous sentez pas à l’aise avec votre gynécologue actuel, n’hésitez pas à consulter un autre spécialiste qui pourra vous conseiller sur les différentes options de traitement disponibles.
Oui, il est important de retourner voir votre médecin. Il existe différents traitements, et il peut être nécessaire d’en essayer plusieurs avant de trouver celui qui vous convient. Votre gynécologue pourra vous en parler. Il est temps de cesser de vivre en fonction de vos règles !
Oui, des alternatives existent. Parlez-en à votre médecin, qui pourra vous conseiller sur les différents traitements possibles et adaptés à votre situation.
Si votre traitement ne fonctionne pas, consultez à nouveau votre gynécologue pour discuter des alternatives possibles. Vous n’avez pas à supporter cette situation. Différents traitements sont disponibles.
Parlez à votre gynécologue de votre désir d’enfants lorsque vous abordez le sujet des traitements pour vos règles abondantes. Après une hystérectomie, vous ne pourrez plus tomber enceinte. En revanche, bien qu’une grossesse soit encore possible après une ablation de l’endomètre, elle serait très dangereuse pour vous et le fœtus, nécessitant ainsi une contraception. D’autres traitements, comme les interventions mini-invasives pour retirer les polypes et fibromes, ainsi que les traitements non-hormonaux, n’affecteront pas votre capacité à tomber enceinte. Quant aux traitements hormonaux, comme la pilule, ils peuvent être interrompus si vous souhaitez avoir des enfants.
Si vous n’êtes pas à l’aise avec le traitement que votre gynécologue vous recommande, demandez-lui quelles sont les alternatives possibles. La discussion sera plus simple si vous êtes informé des différentes options de traitement disponibles. Prenez le temps de lire notre page dédiée aux différents traitements avant votre consultation.
Chaque femme peut nécessiter d’un traitement différent, et tous les traitements ne fonctionneront pas pour tout le monde. Il est possible que vous deviez en essayer plusieurs avant de trouver celui qui vous convient le mieux. Votre médecin est le mieux placé pour vous présenter les différentes options possibles et vous aider à trouver le traitement le plus adapté à votre situation.
Deux types de traitements non-hormonaux peuvent être prescrits pour soulager les règles abondantes : les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) comme l’ibuprofène, l’acide méfénamique ou le naproxène, en raison de leur effet vasoconstricteur, et les antifibrinolytiques qui ont une action antihémorragique.
Les pilules œstroprogestatives ou progestatives, ainsi que le stérilet hormonal, sont initialement conçus pour la contraception. Cependant, grâce aux hormones qu’ils contiennent, ils peuvent également réduire les règles abondantes. Le traitement hormonal est généralement le premier traitement prescrit par le gynécologue. Il permet de contrôler la croissance de l’endomètre, de le rendre plus fin, et donc de diminuer le volume des règles.
Qu’est-ce qu’une hystérectomie ?
Une hystérectomie est une intervention chirurgicale proposée lorsque toutes les autres options de traitement, qu’elles soient médicales ou chirurgicales, ont échoué. Elle est indiquée dans le cas de règles abondantes, de fibromes, d’endométriose, de prolapsus utérin, de douleurs pelviennes, de cancer de l’utérus ou des ovaires.
En revanche, si le col est laissé intact, il subsiste 10 % de chances de saignements périodiques dus à la présence de l’endomètre au niveau du col. 7 Parfois, les ovaires peuvent aussi être retirés.
Il existe différentes techniques chirurgicales pour pratiquer une hystérectomie.
Hystérectomie par voie vaginale
L’intervention se déroule par les voies naturelles, c’est-à-dire par le vagin, sans incision abdominale. Cela évite les cicatrices visibles et permet une convalescence plus courte comparée aux autres méthodes. Cependant, cette technique n’est possible que si l’utérus n’est pas trop volumineux.
Hystérectomie par cœlioscopie
Cette technique évite d’ouvrir le ventre et de limiter les cicatrices. Une caméra est insérée par une petite incision au niveau du nombril, permettant au chirurgien de visualiser l’opération sur un écran. Les instruments chirurgicaux sont introduits par d’autres petites incisions dans la paroi de l’abdomen. Cette technique réduit le risque d’infection et raccourcit la durée de rétablissement par rapport aux techniques chirurgicales standards.
Hystérectomie par voie abdominale
L’intervention est réalisée par une ouverture de l’abdomen : une incision de 15 à 20 cm, généralement horizontale, est réalisée juste au-dessus du pubis. Plus rarement, cette incision peut être verticale, entre le pubis et le nombril, si l’utérus est très volumineux. Cette méthode nécessite une période d’hospitalisation plus longue que les autres techniques et retarde davantage la reprise des activités quotidiennes et du travail.
Lorsqu’une intervention chirurgicale inclut le retrait des ovaires, elle provoque une ménopause immédiate, accompagnée de symptômes potentiels tels que des bouffées de chaleur, une sécheresse vaginale et des sueurs nocturnes. Un traitement hormonal pourra alors vous être proposé pour gérer ces symptômes.
En cas de maladie bénigne il est crucial de peser les avantages et les inconvénients d’une hystérectomie et de se renseigner sur les autres options de traitement avant de prendre sa décision. Une hystérectomie n’est pas toujours nécessaire, des alternatives existent.
Une hystérectomie est une intervention chirurgicale proposée quand il n’y a pas d’autres alternatives et en cas d’échec des autres traitements médicaux et/ou chirurgicaux en cas de règles abondantes, de fibromes, d’endométriose, de prolapsus utérin, de douleurs pelviennes, de cancer de l’utérus ou des ovaires. Généralement l’utérus et le col de l’utérus sont retirés. Si le col de l’utérus est retiré, vous n’aurez plus de risque de cancer du col de l’utérus et vous n’aurez donc plus besoin de frottis. Si le col est laissé intact, il y a 10 % de chances que vous ayez encore des saignements au moment prévu de vos règles puisque l’endomètre sera toujours présent au niveau du col de l’utérus. Parfois, les ovaires peuvent aussi être retirés.
Les polypes sont de petites excroissances, généralement bénignes, situées dans l’endomètre (la muqueuse de l’utérus). Ils peuvent être se former dans l’utérus ou au niveau du col utérin. Le risque de développer un polype augmente avec l’âge, en cas d’hypertension, de surpoids ou d’utilisation de tamoxifène (un médicament utilisé dans le traitement du cancer du sein).1,2
Les fibromes, aussi appelés myomes, sont des tumeurs (généralement bénignes) de cellules musculaires dans l’utérus. Ils peuvent varier en taille (leur grosseur peut aller de celle d’un pois jusqu’à celle d’un pamplemousse) ainsi qu’en nombre. 3,4 Il existe différents types de fibromes, classés en fonction de leur localisation dans l’utérus. 3,4
Les fibromes peuvent être responsables de symptômes tels que des pertes de sang abondantes au moment des règles (ménorragies) entraînant une anémie, des saignements entre les règles (métrorragies), une sensation de poids dans le bas du ventre, parfois accompagné de douleurs, ainsi que des douleurs lors des rapports sexuels, des envies fréquentes d’uriner (pollakiurie), une constipation et/ou des hémorroïdes. Selon sa localisation dans l’utérus, en particulier lorsqu’il est de type sous-muqueux, le fibrome peut entraîner une infertilité.5 En cas de grossesse, s’il n’est pas traité, le fibrome peut provoquer une fausse couche spontanée, un accouchement prématuré ou la nécessité d’accoucher par césarienne.
L’ablation de l’endomètre est une méthode de traitement innovante innovante qui consiste à retirer la paroi interne de l’utérus. Cette intervention, réalisée en une fois, est rapide et peut se faire sous anesthésie générale ou locorégionale
Si vos règles abondantes sont causées par un polype, un fibrome ou une infection, d’autres options de traitements vous seront proposées. Si vous souhaitez encore avoir des enfants, cette intervention n’est pas non plus recommandée car une grossesse après une ablation de l’endomètre comporte de sérieux risques. Après une ablation de l’endomètre, il est essentiel d’utiliser une contraception, car une grossesse reste possible.
Les femmes souffrant de règles abondantes causées par un polype ou un fibrome peuvent bénéficier d’une intervention mini-invasive sous hystéroscopie pour se les faire retirer. Grâce aux nouvelles techniques mini-invasives, ce traitement peut désormais être réalisé en ambulatoire.