Ablation globale de l'endomètre

Destruction de l’endomètre (muqueuse utérine)

Indications

Règles abondantes

Type de traitement

Chirurgie mini-invasive


Durée du traitement

De 2 minutes pour la technique la plus rapide, jusqu’à 30 minutes.

Grossesse ultérieure

Plus possible


Avantages

- Réduit et/ou stoppe les saignements
- Pas de traitement pré-opératoire nécessaire
- Peut être réalisée à n’importe quel moment du cycle (même pendant les règles)
- Résultat immédiat avec un rétablissement rapide

Inconvénients

-Procédure irréversible

- Ne convient pas aux femmes souhaitant tomber enceinte

- Nécessite une anesthésie locale ou générale

- Nécessite toujours une contraception après l’opération, cette intervention n’étant pas une technique de stérilisation

Rétablissement

De 1 à 2 jours. Des crampes utérine peuvent être ressenties pendant quelques heures après l'intervention.

Taux de réussite

97 % des patientes n'ont pas besoin d'autres traitements chirurgicaux dans les 5 ans.⁸

Le traitement chirurgical consiste à enlever la totalité de l’endomètre c’est-à-dire le tissu qui tapisse la paroi de l’utérus. Cette intervention,  rapide et définitive, ne joue pas un rôle contraceptif, ce qui signifie qu’une grossesse reste techniquement possible après une endométrectomie En revanche, en cas de grossesse ultérieure, il existe un risque élevé de complications obstétricales grave. L’ablation de l’endomètre est recommandée pour les femmes qui ne souhaitent plus avoir d’enfants, et une contraception sera nécessaire après l’intervention. L’endométrectomie est indiquée après l’échec du traitement médical, notamment en cas de règles abondantes dues à un dérèglement hormonal.12
Différentes techniques peuvent être utilisées : les techniques de première génération qui  regroupent les 3 méthodes les plus anciennes, et les techniques de deuxième génération, développées depuis les années 90.1

Techniques de première génération

Les 3 techniques de première génération pour l’ablation de l’endomètre sont l’anse, le rollerball et le laser. Ces interventions sont réalisées par les voies naturelles, au bloc opératoire, sous anesthésie générale (la plupart du temps) ou locorégionale (péridurale ou rachi-anesthésie 3). Elles sont toutes effectuées sous contrôle hystéroscopique : un tube équipé d’une mini-caméra est introduit par le col de l’utérus pour contrôler l’intervention. Une solution saline est injectée pour gonfler la cavité utérine, améliorant ainsi la visualisation. Les instruments chirurgicaux sont également introduits par le col.12

  • Ablation à l’anse 4 : cette intervention est pratiquée à l’aide d’un instrument doté à son extrémité d’une anse métallique dans laquelle circule un courant électrique de haute fréquence. L’intervention dure environ 15 à 20 minutes.
  • Ablation à l’anse et rollerball  4 : similaire à l’ablation à l’anse, cette technique utilise un instrument équipé d’une pièce métallique sphérique (bille roulante) à son extrémité, à travers laquelle circule un courant électrique de haute fréquence. L’intervention dure de 15 à 30 minutes environ.
  • Ablation de l’endomètre au laser 4 : l’intervention est pratiquée à l’aide d’un laser introduit dans l’utérus. L’intervention dure de 20 à 35 minutes environ. Cette technique est aujourd’hui peu courante.

Techniques de deuxième génération

Développées dans les années 90, les techniques de deuxième génération visent à réaliser des ablations de l’endomètre de manière aussi efficace, mais plus rapide et plus sûre, que les techniques de première génération. En France, ces techniques sont réalisées sous anesthésie générale au bloc opératoire, bien qu’elles puissent être effectuées sous simple anesthésie locale hors du bloc.156

  • Ablation par radiofréquence 46 : la destruction de l’endomètre est permise par l’émission d’ondes radiofréquence qui vaporisent l’endomètre. Le dispositif est constitué d’un générateur de radiofréquence et d’une électrode triangulaire, introduite au fond de l’utérus après dilatation du col. L’électrode se déploie pour épouser la forme de la cavité utérine. L’énergie délivrée par l’électrode déshydrate et coagule l’endomètre. L’intervention se termine automatiquement lorsque la vaporisation de l’endomètre est suffisante, en moyenne au bout de 90 secondes.
    Vous souhaitez en savoir plus sur cette technique ? Consultez notre brochure pour obtenir des informations supplémentaires.
  • Ablation par ballonnets thermiques (thermocoagulation) 56 : cette technique repose sur la destruction de l’endomètre par la chaleur. Un ballonnet en silicone est introduit dans l’utérus et gonflé avec un liquide jusqu’à atteindre une certaine pression. Une fois gonflé, le ballonnet se déploie uniformément contre les parois de l’utérus. Le liquide est ensuite chauffé à très haute température pendant environ dix minutes.
  • Ablation par hydrothermablation 456 : cette technique est la seule parmi les deuxièmes générations à être effectuée sous contrôle hystéroscopique. Pendant cette procédure, un liquide chauffé à 90°C circule librement dans la cavité utérine pendant environ 10 minutes, permettant la destruction de l’endomètre sur toute son épaisseur.
  • Ablation par micro-ondes 56 : une sonde micro-onde est introduite dans l’utérus après dilatation du col. La sonde génère de la chaleur (entre 75 et 85°C) pour détruire l’endomètre. La sonde doit être régulièrement déplacée pendant la procédure afin de traiter toutes les faces de l’utérus. L’intervention dure en moyenne 4 minutes.

Après l’intervention, des saignements vaginaux modérés ou légers peuvent survenir pendant environ un mois.36
Il est généralement possible de reprendre ses activités quotidiennes le jour suivant l’intervention.7

N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin pour connaître les techniques les plus adaptées à votre situation et disponibles dans les centres hospitaliers de votre région.

Ablation globale de l'endomètre

Destruction de l’endomètre (muqueuse utérine)

Indications

Règles abondantes

Type de traitement

Chirurgie mini-invasive


Durée du traitement

De 2 minutes pour la technique la plus rapide, jusqu’à 30 minutes.

Grossesse ultérieure

Plus possible


Avantages

- Réduit et/ou stoppe les saignements
- Pas de traitement pré-opératoire nécessaire
- Peut être réalisée à n’importe quel moment du cycle (même pendant les règles)
- Résultat immédiat avec un rétablissement rapide

Inconvénients

-Procédure irréversible

- Ne convient pas aux femmes souhaitant tomber enceinte

- Nécessite une anesthésie locale ou générale

- Nécessite toujours une contraception après l’opération, cette intervention n’étant pas une technique de stérilisation

Rétablissement

De 1 à 2 jours. Des crampes utérine peuvent être ressenties pendant quelques heures après l'intervention.

Taux de réussite

97 % des patientes n'ont pas besoin d'autres traitements chirurgicaux dans les 5 ans.⁸

Le principe de ce traitement chirurgical est d’enlever la totalité de l’endomètre c’est-à-dire le tissu qui tapisse la paroi de l’utérus. Cette intervention est rapide, définitive, mais n’est pas contraceptive : techniquement une grossesse est toujours possible après une endométrectomie. En revanche, en cas de grossesse ultérieure, le risque de complications obstétricales sévères est important. L’ablation de l’endomètre est donc destinée aux femmes ne désirant plus avoir d’enfants et une contraception sera nécessaire après l’intervention. L’endométrectomie est indiquée après échec du traitement médical, en cas de règles abondantes consécutives à un dérèglement hormonal.12
Différentes techniques peuvent être utilisées. On distingue les techniques dites de première génération, correspondant aux 3 méthodes les plus anciennes, des techniques de deuxième génération, développées depuis les années 90.1

Techniques de première génération

Les 3 techniques d’ablation de l’endomètre de première génération sont l’anse, le rollerball et le laser. Ces interventions sont réalisées par les voies naturelles, au bloc opératoire, sous anesthésie générale (la plupart du temps) ou locorégionale (péridurale ou rachi-anesthésie 3). Elles sont toutes trois réalisées sous contrôle hystéroscopique : un tube muni d’une mini-caméra est introduit par le col utérin pour contrôler l’intervention. Un liquide spécial (solution saline) est injecté pour gonfler la cavité utérine et permettre une meilleure visualisation. Les instruments chirurgicaux sont également introduits à travers le col.12

  • Ablation à l’anse 4 : l’intervention est pratiquée à l’aide d’un instrument pourvu à son extrémité d’une anse métallique dans laquelle passe un courant électrique de haute fréquence. L’intervention dure de 15 à 20 minutes environ.
  • Ablation à l’anse et rollerball (bille roulante) 4 : elle est semblable à l’ablation à l’anse mais l’instrument est pourvu à son extrémité d’une pièce métallique de forme sphérique (bille roulante) dans laquelle passe un courant électrique de haute fréquence. L’intervention dure de 15 à 30 minutes environ.
  • Ablation de l’endomètre au laser 4 : l’intervention est pratiquée à l’aide d’un laser introduit dans l’utérus. L’intervention dure de 20 à 35 minutes environ. Cette technique est aujourd’hui peu utilisée.

Techniques de deuxième génération

Développées dans les années 90, les techniques de deuxième génération ont pour objectif de permettre de réaliser des ablations de l’endomètre de manière tout aussi efficace mais plus rapide et plus sûre que les techniques de première génération. Ces techniques sont réalisées en France sous anesthésie générale au bloc opératoire (mais pourraient être réalisées sous simple anesthésie locale hors du bloc).156

  • Ablation par radiofréquence 46 : la destruction de l’endomètre est permise par l’émission d’ondes radiofréquence qui vaporisent l’endomètre. Le dispositif est constitué d’un générateur de radiofréquence et d’une électrode triangulaire, introduite au fond de l’utérus après dilatation du col. L’électrode va s’y déployer et prendre la forme de la cavité utérine. L’énergie délivrée par l’électrode déshydrate et coagule l’endomètre. L’intervention prend automatiquement fin lorsque la vaporisation de l’endomètre est suffisante, en moyenne au bout de 90 secondes.
  • Ablation par ballonnets thermiques (thermocoagulation) 56 : le principe de cette technique repose sur la destruction de l’endomètre par la chaleur. Un ballonnet en silicone est introduit dans l’utérus et gonflé avec un liquide jusqu’à obtenir une certaine pression. Ainsi gonflé, le ballonnet s’applique de façon uniforme sur les parois de l’utérus. Le liquide est ensuite chauffé à très haute température pendant une dizaine de minutes.
  • Ablation par hydrothermablation 456 : cette technique est la seule parmi les deuxièmes générations à être effectuée sous contrôle hystéroscopique. Durant cette procédure, un liquide chauffé à 90°C circule librement dans la cavité utérine pendant une durée d’environ 10 minutes, permettant la destruction de l’endomètre sur toute son épaisseur.
  • Ablation par micro-ondes 56 : une sonde micro-onde est introduite dans l’utérus après dilatation du col. La sonde génère alors de la chaleur (entre 75 et 85°C) qui détruit l’endomètre. La sonde doit être régulièrement déplacée pendant la procédure pour traiter toutes les faces de l’utérus. L’intervention dure en moyenne 4 minutes.

Après l’intervention, un saignement vaginal modéré ou léger peut se produire pendant environ 1 mois.36
Vous pouvez généralement reprendre vos activités quotidiennes le jour suivant l’intervention.7

N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin pour connaître les techniques les mieux adaptées à votre cas et disponibles dans les centres hospitaliers de votre région.

Solutions pour les ménorragies

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